vendredi 29 mars 2019

Les animaux que nous avons vus pendant le voyage en Asie : un article de Sacha et Chloé



  • Des éléphants : ils étaient rigolos et il y en avait un qui n'écoutait pas son maître quand on a fait la balade à dos d'éléphant. On les a vus prendre leur bain.
La baignade des éléphants.



  • Des vaches : en Thaïlande et au Laos, les vaches sont différentes des vaches de chez nous car elles ont de très grandes oreilles et une bosse sur le dos comme les dromadaires. 

  • Des buffles: il y en avait plein au Laos et souvent ils prenaient des bains de boue pour se débarrasser des insectes.

  • Des chevaux : on en a vu surtout sur les plages en Thaïlande où leurs maîtres proposaient des balades aux touristes. 

  • Des écureuils : on les voyait courir sur les fils électrique pour traverser la route.

  • Des singes : On a vu des adultes et des petits. On a vu aussi des singes apprivoisés : les gens les gardent en laisse et les utilisent pour la récolte des noix de coco.
  • Des varans : on a vu 3 énormes varans
  • Plein de serpents morts au bord de la route (maman les préfères comme ça ).
  • De grosses araignées !!!!!!!! 



  • Beaucoup de coqs enfermés dans des cages. En Thaïlande il y a des combats de chants de coqs.
  • Des cochons 


    • Des poissons de toutes les couleurs que nous avons vus avec notre masque et notre tuba : des poissons perroquet, des poissons de roche, des oursins, un poisson clown, des cochets...

    • Des touristes : on en voyait partout!!!!😉😉

    jeudi 28 mars 2019

    La fin de l'aventure...

    Nous venons de passer 6 jours sur l'île de Kho Phangan dans le golfe de Thaïlande.
    On a copieusement évité la partie sud de l'île qui est le repère des fameuses full moon parties, la dernière ayant eu lieu juste 2 jours avant notre arrivée. Le nord de l'île est quand à lui très calme avec de belles plages, certes colonisées par les hôtels, mais de manière quand même assez harmonieuse. C'est sur l'une de ces plages que nous avons élu domicile.
    Après 4 mois passés en mouvement perpétuel, cette pause de quelques jours dans un endroit paradisiaque a été une belle façon de finir notre voyage. Mais elle ne nous a pas vraiment donné envie de revenir !!!

    Au programme de notre séjour : plage, baignade, sieste, du repos quoi !
    On a pu emmener les enfants en nageant jusqu'à la barrière de corail et on a tous passé des heures dans l'eau à observer les beaux poissons. Seb a également fait 2 plongées et a eu la chance de voir notamment un requin baleine.
    Et puis comme le sport nous manquait un peu quand même, on a loué des kayaks de mer : les enfants ont adoré mais dur dur pour les bras !
    En tout cas, on n'a pas regretté d'avoir laissé les vélos sur le continent : vu les dénivelés très importants, on aurait bien galéré...




    Notre bungalow










    Voila, dernière soirée à Kho Phangan : on se fait un apéro sur la plage pour profiter de notre dernier coucher de soleil.




    Le lendemain, c'est une journée de voyage : ferry, puis bus du port jusqu'à Surat Thani. On récupère nos vélos à l'hôtel où on les avait laissés puis on se fait 10 km jusqu'à la gare où on arrive tout juste avant la tombée de la nuit. On prend à nouveau un train de nuit jusqu'à Bangkok : on commence à devenir des habitués du train en Thaïlande.
    Arrivée ce matin à Bangkok avec 2 heures de retard. A la gare, nous croisons un groupe de voyageurs à vélo thaïlandais qui attendent leur train. Ils nous interpellent et l'un deux nous montre une vidéo et des photos de nous sur les vélos. Incroyable ! Ils nous ont croisés sur la route près d'Ubon Ratchatani, il y a 3 semaines, nous ont filmé et pris en photo et ont mis tout ça sur Facebook. Petite photo souvenir avec eux.


    Ensuite, nous vivons un trajet horrible à vélo de la gare jusqu'à notre hôtel. On a circulé à vélo dans un certain nombre de grandes villes en Thaïlande et on a fini par s'habituer même si ce n'est jamais très agréable. Mais Bangkok est complètement à part. Autant en général dans les autres villes, les autres véhicules font attention à nous, surtout quand ils voient qu'il y a des enfants, autant à Bangkok c'est la loi de la jungle. On a quand même réussi à arriver sains et saufs à la guesthouse.
    C'était notre dernier trajet à vélo : 2880 km effectués depuis notre départ !



    Cet après-midi, on est allés chercher les cartons pour emballer les vélos à Décathlon : on les avait réservés depuis notre 1er passage à Bangkok. On les a trimballés à pied (un peu plus de 3 km) sous la chaleur.

    Bon ça sent vraiment le départ...

    dimanche 24 mars 2019

    Derniers jours de vélo le long de la côte

    Il ne nous reste que quelques jours de vélo pour descendre jusqu'à Surat Thani où nous prendrons un bateau pour l'île de Kho Phangan. Les enfants sont très impatients d'y arriver car ce sera le paradis pour eux : nous logerons tout près de la plage dans un resort avec piscine, très beau cadeau offert par la famille pour nos 40 ans.
    En attendant, il nous faut pédaler pour être à Surat Thani le 22 mars.

    Le 18, nous quittons Ban Krut en même temps que Jackie et Jean-Claude, les 2 cyclos de Nice. Nos logeuses, adorables, nous offrent café, chocolat au lait et bananes séchées pour le petit déjeuner puis nous embrassent en nous souhaitant bonne route.
    Nous commençons à pédaler sur une route très agréable qui longe la plage puis au milieu des cocotiers qui nous procurent de l'ombre, ce qui rajoute à notre plaisir !
    Nous traversons de temps en temps des villages de pêcheurs, avec toujours leurs beaux bateaux colorés et de grands étals sur lesquels des poissons sèchent au bord de la route.







    Nous pédalons un bon moment avec Jackie et Jean-Claude, puis comme d'habitude ils nous lachent comme ils roulent nettement plus vite que nous.
    Nous croisons également sur la route ce jour là un couple de cyclos polonais qui vont jusqu'à Phuket.
    La route est un peu vallonnée sur la fin du parcours et il fait très chaud, nous sommes donc contents d'arriver à destination vers midi. Nous nous arrêtons dans un petit village de pêcheurs mais quand même un peu touristique. Nous mangeons dans un resto tout au bord de la plage et voyons arriver Jackie et Jean-Claude que nous croyions bien devant nous. Cela commence à devenir une habitude ! Mais cette fois-ci c'est probablement la dernière fois que nous nous croisons : ils continuent leur route pour la journée et il est peu probable que nous les rattrapions. Ce fut une belle rencontre !
    Nous partons ensuite en quête d'un logement. Le premier que nous trouvons a une piscine mais le prix est un peu au dessus de notre budget. Evidemment, les enfants nous mettent la pression pour choisir celui-ci mais nous faisons quand même le tour de quasiment tous les resorts du village pour voir si il n'y a pas moins cher. Au final, les prix sont quasiment partout les mêmes et, vue la chaleur, la piscine nous fait bien envie aussi. Nous nous offrons donc notre premier hôtel avec piscine de tout le voyage. Sacha et Chloé passent quasiment tout l'après midi dans l'eau d'abord dans la piscine puis comme nous avons trouvé des masques et tubas à l'hôtel nous filons à la plage pour pouvoir observer les poissons.


      

    Le lendemain, nous quittons cet hôtel bien agréable sans connaître précisément notre destination. La zone devient de moins en moins touristique et il y a assez peu d'hôtels indiqués sur maps.  Notre point de chute dépendra donc des hébergements que nous allons pouvoir trouver sur la route. Au bout de 50 km nous arrivons dans une zone avec quelques hôtels mais soit bien trop chers pour notre bourse, soit fermés. Après 1h de recherche en continuant à avancer, nous commençons à désespérer un peu : il est 14h, il fait très chaud et nous aimerions bien poser nos affaires et aller faire un plouf. Dernière tentative dans un resort qui a l'air bien sympathique mais qui est complet. Le propriétaire, sympa, nous indique un hôtel dans un village à 3 km mais qui est à l'intérieur des terres. Du coup, on fait le plouf pour se rafraichir d'abord puis on part à l'hôtel ensuite : on ne dormira pas au bord de la mer ce soir mais derrière une station service ! On a quand même une belle vue sur des collines recouvertes de jungle depuis notre fenêtre et l'hôtel est très bien. Comme il n'y a pas grand chose à faire dans le coin, on se fait une soirée cinéma sur l'ordinateur.

    Le plaisir du voyage à vélo, c'est que les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Le lendemain, nous nous arrêtons pour dormir dans un village de pêcheurs dont une partie est construite sur la rivière sur des pilotis. Nous y avons repéré un homestay sur google. Malheureusement, lorsque nous arrivons, il est complet mais le propriétaire nous amène à un autre homestay (nous sommes vraiment chanceux qu'il y en ait deux dans le village) où nous trouvons une chambre. C'est rudimentaire mais nous sommes très contents de dormir dans ce lieu ou nous nous sentons vraiment plongés dans la vie d'un village dédié à la pêche. La maison est une ancienne maison de pêcheurs toute en bois qui a plus de 60 ans et est entièrement ouverte sur la rivière. Nous pouvons donc tout à loisir observer le manège des bateaux de pêche qui rentrent et sortent du port. On ne s'en lasse pas.















    En fin d'après midi, nous traversons la rivière avec une barque pour aller de l'autre côté du village où le propriétaire de la guesthouse nous a indiqué qu'il y a une plage et de nombreuses gargottes pour manger qui s'installent en soirée. Comme c'est samedi, il y a beaucoup d'animation : les gens se baladent sur la plage et se baignent. Une place à côté de la plage est transformée en terrain de sport : nous passons un moment à regarder des matchs de 2 sports qui nous sont inconnus qui se jouent avec un petit ballon en sorte de rotin qu'on se passe au pied. Le premier est joué sur un terrain avec un filet comme un terrain de volley et pour le second il y a des filets placés très en hauteur dans lesquels il faut faire rentrer la balle. C'est impressionnant d'observer la dextérité avec laquelle les joueurs jonglent avec ce ballon. Sebastien se verra proposé d'aller tenter l'expérience mais le ballon est très dur et il est en tongs, il décline donc l'invitation...





    En début de soirée, les gens s'installent sur une belle pelouse devant la plage et pique-niquent en famille. Nous en faisons de même. Nous assistons également à une soirée de mariage : les tables sont installées sur une grande place juste à côté de la plage et il y a même un grand podium avec un groupe qui fait un concert. On s'amuse à compter : plus de 1000 invités au total, gros mariage...
    Nous sommes les seuls farangs (étrangers) à la ronde, et nous passons une très belle soirée.

    Le lendemain, avant de quitter le homestay, nous avons droit à un très copieux petit déjeuner thaïlandais : brochettes de poulet et riz collant, soupe de riz, noix de coco, bananes. Nous partons pleins d'énergie pour notre matinée de vélo qui va être encore longue : environ 60 km à parcourir.


    Vers midi, nous ne sommes pas encore arrivés à destination mais l'estomac de Chloé crie famine. Nous nous arrêtons donc pour manger dans un resto au bord de la route. Le propriétaire, très sympa, nous demande jusqu'où nous allons. Et là miracle : il nous dit qu'un de ses amis a un homestay à la plage à laquelle nous voulions justement nous arrêter. Ce serait parfait pour nous car les hôtels ne semble pas être légion dans le coin. Si c'est pas une chance ça ! Il appelle son ami et nous dit que quelqu'un va venir. En effet, nous terminons notre repas lorsqu'une dame arrive en scooter. Nous quittons le restaurant après la quasi traditionnelle photo avec les propriétaires et suivons le scooter. Le trajet nous parait interminable : c'est dur après le repas et pas facile de suivre un scooter à vélo !
    Nous arrivons enfin à destination devant une belle maison sur pilotis tout au bord de l'eau. C'est le paradis. Mais comme tout ne peut pas être toujours parfait, c'est la douche froide quand la dame nous annonce le prix. C'est un petit détail que nous avions oublié de demander avant de la suivre aveuglément... C'est 3 fois le prix que nous payons habituellement. En fait il se s'agit pas d'un homestay c'est à dire dormir chez l'habitant mais d'une location de maison avec plusieurs chambres, une cuisine, 2 salles de bain. Après avoir fait tous ces km, on est un peu déçus et la dame qui est venue nous chercher également quand elle commence à comprendre qu'on ne va pas rester. On tente quand même une négociation en expliquant qu'on n'a pas besoin de la maison entière mais juste d'une chambre et au final, on arrive à se mettre d'accord sur un prix. Chouette car personne n'avait vraiment envie de remonter sur les vélos aujourd'hui. Pas de baignade au programme de l'après midi car quand nous arrivons sur la plage la plus proche de la maison elle n'est pas très propre et en plus il y a une gigantesque méduse sur le sable... On préfère donc éviter de se faire piquer. C'est pas grave, la vue depuis la terrasse de la maison est magnifique, on en profite donc en faisant des jeux de société.




    Le lendemain, c'est une petite journée de pédalage. Vers 11h, le temps commence à devenir menaçant et nous entendons le tonnerre. Comme nous arrivons dans une zone où il y a quelques hôtels, nous décidons de nous arrêter là par précaution. Sinon, il nous faudrait faire 30 km de plus.
    Nous ne regrettons pas notre choix. Le resort est très agréable, en face d'une plage très propre et nous y rencontrons deux couples de cyclistes, des canadiens et des suisses qui voyagent quelques mois en Asie du sud-est. Et comme encore une fois le monde est très petit, les canadiens se souviennent nous avoir croisés quelques semaines auparavant sur le plateau des Bolavens, au Laos.


    Le soir, nous allons manger dans une gargotte proche. Nous rencontrons un thaïlandais qui parle très bien anglais car il a fait des études de langue à l'université de Bangkok. Il est revenu vivre dans son village pour travailler dans le commerce de son père. C'est chouette car pour une fois, nous pouvons échanger un peu plus que quelques mots avec des thaïs. Ils ne travaille pas là mais nous aide à commander notre repas et nous pose des questions sur notre voyage.
    Grâce à lui, nous apprenons que les coqs sont utilisés pour les combats de coqs, ce que nous savions mais qu'il y a également des concours de chant. Nous comprenons mieux la quantité impressionnante de coqs que nous voyons un peu partout.


    Dans notre planning, il nous reste encore 3 jours avant d'arriver à Surat Thani mais nous y arrivons finalement avec un jour d'avance en rallongeant un peu notre dernière journée de vélo.
    Comme rester à Sura Thani une journée ne présente aucun intérêt, notre idée est d'arriver un jour plus tôt à Kho Phangan. Nous avons donc une après midi pour : acheter nos billets de bateau, trouver une solution pour le transport des vélos et trouver un hôtel pour notre première nuit à Kho Phangan puisque pour la suite du séjour tout est déjà prévu. Cela fait plusieurs jours que nous nous prenons la tête pour savoir comment transporter les vélos sur l'île ce qui n'est pas si simple car il d'abord faut prendre un transport en bus pour rejoindre le port d'embarquement qui est assez éloigné. Tout d'un coup, nous réalisons que nous pouvons aussi les laisser à terre. Nous avons tellement l'habitude d'aller partout avec nos montures, que nous n'avions pas envisagé cette possibilité plus tôt. En plus Jackie et Jean-Claude qui sont déjà allés à Kho Phangan, nous ont bien prévenus qu'il est quasi impossible vus les dénivelés et l'état des routes de circuler à vélo sur l'île. Il ne nous reste plus donc qu'à trouver rapidement un endroit pour laisser les vélos. 2 possibilités s'offrent à nous : soit la compagnie de ferry est prête à nous les garder, soit il faut que nous trouvions un hôtel qui accepte de nous les garder pendant 5 jours. Après avoir demandé à la société de ferry, c'est mort, il n'ont aucun endroit où stocker les vélos. Nous partons donc en quête d'un hôtel. Et la notre bonne étoile habituelle nous porte chance : nous tombons par hasard sur un hôtel situé à quelques minutes. La jeune fille qui le tient est vraiment adorable : l'hôtel vient d'ouvrir il y a seulement 1 mois et demi. Du coup, elle est très contente que nous nous arrêtions là car il n'y a pas encore beaucoup de clients et accepte de garder nos vélos pendant 6 jours sans problème. Pour qu'ils soient en sécurité, elle nous propose même de les amener dans sa maison. C'est tout simplement parfait ! En fin de journée, elle vient donc avec son père chercher nos vélos en pick-up pour les transporter jusqu'à leur maison (qui est en fait juste à quelques centaines de mètres, on aurait pu faire le trajet à pied, mais la marche ne semble pas être l'apanage des thaïs ;-)).
    Nous sommes maintenant totalement prêts à partir le lendemain sur Kho Phangan.

    Petit bilan de notre périple le long de la côte est thaïlandaise : contrairement à ce que nous avons vu dans la partie nord, proche de Bangkok, nous avons trouvé en descendant vers le sud une côte très sauvage, bien plus que nous ne l'avions imaginé. Il y avait bien quelques hôtels par ci-par la mais pas de grosses concentrations de resorts de luxe comme autour de Hua Hin avec des plages toujours très belles : de grandes anses bordées de cocotiers avec des massifs karstiques qui jaillissent à droite à gauche.
    Nous avons quand même trouvé un inconvénient à ce que cette partie de la côte soit moins touristique : les plages ne sont propres que là où il y a beaucoup de touristes. Certaines des plages où nous nous sommes arrêtés étaient donc jonchées de détritus. Pas plus que les détritus que nous avons vu en permanence sur le bord de la route mais le fait que ce soit sur des plages magnifiques nous crève encore plus le coeur. Et ce n'est pas près de s'arranger car les thaïlandais sont les rois du plastique jetable : emballages en plastique, bouteilles, pailles, etc... Ils n'ont pas encore le réflexe de jeter dans les poubelles et le ramassage des ordures n'a pas l'air d'être très organisé : on a vu très souvent des gens bruler les ordures devant leur maison. Bref, c'est un gros gâchis et un gros désastre écologique...