jeudi 31 janvier 2019

Bienvenue en Thaïlande !

Après 2 nuits en avion et une journée à l'aéroport de Francfort, nous arrivons enfin à Bangkok : changement complet de décor.

Nous appréhendions un peu l'arrivée dans cette mégalopole de 12 millions d'habitant, mais finalement tout s'est passé très facilement. Passage de douane facile, nous récupérons les cartons de vélos qui sont en très bon état et nous trouvons facilement des taxis assez grands pour nous transporter jusqu'à notre hôtel qui est parfait et situé dans un quartier assez calme. Tout se déroule donc pour le mieux.
Par contre, nous comprenons très vite que la communication avec les thaïs ne va pas être facile : même ici à Bangkok les gens parlent très peu anglais.

Le lendemain nous déchantons un peu. Nous avions en effet complètement sous estimé les effets du décalage horaire : 10 heures quand même... Nous sommes KO après une bonne insomnie et Sacha se réveille en plus avec une grosse fièvre. Nous n'avions prévu que 2 nuits à Bangkok avant de prendre la route. Au vu de notre état, nous réalisons vite qu'il ne sera pas possible de partir le lendemain et décidons de rester une nuit de plus.
Nous passons une bonne partie de la première journée à l'hôtel dans un état comateux. En fin d'après midi, pour nous dégourdir un peu les jambes, nous allons visiter un temple à proximité.







Mais mal nous en a pris car Sacha a un gros coup de mou durant la visite. Un moine très gentil qui remarque son état vient nous voir pour nous demander si il est malade. Il nous demande d'attendre 5 minutes et revient les bras chargés : plusieurs cachets de paracétamol, une bouteille d'eau, des briques de lait. Il nous conseille aussi d'amener Sacha à l'hôpital. S'il pouvait faire aussi une petite prière à Buddha pour que Sacha se rétablisse rapidement, cela nous arrangerait !


Le lendemain, Sacha a encore plus de fièvre et les médicaments ne la font pas baisser. Même si cela fait seulement un jour qu'il est malade, nous préférons aller à l'hôpital pour écarter toute maladie pas très sympa qu'il aurait pu attraper en Argentine.

Nous sommes ébahis par l'hôpital dans lequel nous envoie notre assurance. On se croirait dans un hôtel 5 étoiles : bâtiment flambant neuf et ultra moderne, beaucoup de personnel au petit soins et qui parle assez bien anglais, un parcours de l'accueil jusqu'à la visite avec le médecin hyper bien organisé... Bref, le grand luxe. Si la qualité des soins est au niveau du reste, c'est parfait. Mais malheureusement, nous nous retrouvons avec un médecin peu avenant qui nous fait un diagnostic en 2 minutes chrono en ne posant quasiment aucune question et en écoutant à peine nos réponses. Il ne nous a même pas demandé depuis quand nous sommes en Thailande pour écarter toute possibilité de paludisme, dengue, chikungunya...et j'en passe. Nous essayons  de discuter et d'expliquer notamment que nous étions avant en Amérique du sud car Sacha aurait pu attraper quelque chose là bas, mais il commence à s'agacer. Nous ressortons l'hôpital totalement désabusés et surtout pas totalement rassurés sur le fait que Sacha a le bon traitement pour guérir. Heureusement, nous arrivons à joindre un peu plus tard notre médecin généraliste qui nous rassure. Il faut se laisser encore 1 ou 2 jours pour voir si la fièvre baisse ou pas avant de s'inquiéter mais à priori rien de très grave.

Au final Sacha ira en effet mieux le lendemain. Nous sommes bien soulagés mais ce n'est pas encore la forme des grands jours. Il est très faible comme il n'a rien avalé pendant presque 3 jours. Même si nous quittons Bangkok en train, nous préférons décaler notre départ d'encore un jour pour le laisser reprendre des forces.

Durant notre dernière journée, nous prenons un peu de temps pour visiter le palais royal, magnifique.




Un trajet en tuk tuk pour céder à la tradition. Chloé apprécie pleinement mais Sacha n'est pas encore assez en forme pour y trouver du plaisir !

Puis en tant que bon français, nous allons faire quelques courses à Décathlon (oui oui, il y en a même à Bangkok !) pour acheter un peu de matériel qui nous manque. Ensuite, nous remontons les vélos qui sont encore dans les cartons pour être prêts pour ce nouveau grand départ en Asie.

Avec ces derniers jours un peu difficiles, nous n'avons pas encore bien calé notre parcours ne sachant pas précisément comment les choses allaient évoluer. Nous avons prévu de quitter Bangkok en train, car nous ne voulons pas tenter l'aventure périlleuse de traverser la ville à vélo. Ensuite pour le reste nous sommes encore plein de questionnements. Notre parcours en Asie, n'était en effet pas aussi bien calé que celui au Chili. Notre seule contrainte est que nous devons être autour du 8 janvier à Vientiane pour retrouver Katia, qui vient passer 15 jours avec nous. Nous quittons donc Bangkok et ensuite nous verrons...






vendredi 25 janvier 2019

Derniers jours en Argentine

Nous avons passé 3 jours à Buenos Aires entre visite de la ville, organisation de notre départ vers l'Asie, et un peu d'école pour les enfants !

Ici c'est l'été, mais le vrai, avec de la chaleur humide. La transition avec l'été patagonien et sa fraicheur est un peu rude : les enfants trouvent qu'il fait trop chaud ! Mais ça nous permet de commencer à nous préparer à ce qui nous attend en Asie.
Nous déambulons dans les rues : le quartier de San telmo où nous logeons et son côté bohème, le microcentro dans lequel se trouve la maison rose (équivalent argentin de la maison blanche) et tous les édifices institutionnels, le quartier de la boca dans lequel se trouve, pour les amateurs de foot, la fameuse "bombonera" où Diego Maradona fit ses débuts...
Nous trouvons même une excellente boulangerie française où Chloé et Sacha s'offrent une chocolatine pour se rappeler les saveurs du pays...











Nous sommes ensuite allés passer quelques jours plus au nord à Santo Tomé pour rencontrer la famille de Julia, la compagne du cousin de Sébastien. Nous sommes accueillis comme des rois et passons 3 jours magnifiques en compagnie de Virginia, Horacio, Lucia et Francisco. Après un mois à manger essentiellement des pâtes, nous profitons de leurs talents culinaires : empanadas, pizza cuite à la Parilla, et bien sur asado de viande. Quel régal ! En échange nous préparons une galette des rois, c'est de saison.
Nous faisons également de la voile dans le bateau construit par Francisco et Horacio et les enfants passent des heures dans la piscine. Tout ça fera dire à Chloé que c'est le paradis ici ! Les enfants ne veulent pas repartir...
Merci à toute la famille Ocampo pour leur accueil magnifique !







Pendant notre escapade à Santo Tomé, nous confions nos vélos à Santiago, un cyclo voyageur contacté sur le réseau Warmshower qui vit à Buenos Aires.
De retour à Buenos Aires, la veille de notre départ pour la Thaïlande, nous passons la soirée en sa compagnie ainsi que celle d'Alejandra (autre sœur de Julia) où nous parlons de voyage, politique différences entre les pays et refaisons le monde. Une soirée des plus agréables qui vient clôturer en beauté notre séjour en Amérique du Sud. Merci Santiago pour ton hospitalité!

mercredi 23 janvier 2019

Les animaux que nous avons vus pendant le voyage en patagonie

  • Des chiens : Il y en a partout dans les villes et ils ont la manie d'aboyer la nuit !

  • Des vaches, des veaux, des taureaux.


  • Une biche qui était enfermée dans un enclos.
  • Des moutons : Il y en avait des noirs et des blancs.

  • Des lamas et des alpagas.
 
  • Des guanacos : ce sont des sortes de lama avec le poil ras.


  • Des oiseaux de toutes sortes : Des colibris, des condors...


  • Des chevaux.
  • Des ânes : Ils étaient un peu timides.


  • Un renard trop mignon.


I
  •   Un tatou mort.
     

  • Des lièvres.On les voyait traverser la route quand on était à vélo.    
  • Des phoques.
  • Un orque.
  • Des dauphins.                                        
C'était trop bien !

Sacha et Chloé.

mardi 22 janvier 2019

De Caleta Tortel à El Calafate



Après un mois à vélo, à faire et défaire notre bivouac quasiment tous les jours, nous ne sommes pas mécontents de poser un peu nos montures pour quelques temps. Pour la suite, nous allons nous déplacer en bateau et bus jusqu’à notre départ de Buenos Aires.
Le 5 janvier au soir, nous avons embarqué pour une traversée de 41 heures à bord du ferry qui va nous emmener jusqu’à Puerto Natales en passant au milieu des fjords. Les enfants sont très excités à l’idée de ce voyage de quasiment 2 jours en bateau.
Nous avons la chance d’apercevoir pendant la traversée des dauphins, des phoques, des orques et des condors. Nous restons des heures à observer l’eau en espérant voir aussi des baleines mais malheureusement nous n’aurons pas cette chance. Durant la 1ere journée, nous avons fait escale à Puerto Eden, un petit village perdu au milieu de nulle part, accessible uniquement à bateau. Un peu plus tard, une annonce du capitaine du bateau nous amène tous sur le pont : peut-être des baleines ? Mais à notre grande surprise nous apercevons au loin un canoe. L’arrière du bateau s’ouvre pour le faire rentrer. Mais qui sont ces fous en canoe au milieu de nulle part et ou comptaient ils aller ? Et bien en fait ce sont des français (!) qui étaient partis de Puerto Eden et comptaient rallier Puerto Natales en 20 jours. Malheureusement, lors de leur bivouac la nuit précédente, ils avaient campé trop près de l’eau qui étant montée avait trempé tout leur matériel et leur nourriture. Ils ont donc appelé à l’aide pour se faire secourir par un bateau. Ca c’est de l’aventure !!!











Nous avons aussi retrouvé à bord avec grand plaisir de nombreux cyclos croisés tout au long de notre périple dont, Dianick et Dominique, le couple de français et un couple canadien que nous avions rencontrés pour la première fois lors de la plus grosse difficulté de notre trajet, le franchissement de notre premier col et que nous avons recroisés à de nombreuses reprises ensuite. 




De Puerto Natales, nous sommes partis une journée faire une randonnée dans le parc Torres del Paine qui abrite, selon les chiliens, la 8éme merveille du monde. Le lendemain et le surlendemain, les jambes sont un peu douloureuses mais ça en valait vraiment la peine. 








Le lendemain, lever matinal à nouveau pour prendre le bus pour El Calafate, toujours en Patagonie mais côté argentin. C’est la fin de notre aventure chilienne. Sur la route, nous sommes impressionnés par le paysage : de la steppe à perte de vue, pas un arbre, pas âme qui vive. Un immense désert. On ne regrette pas d’être en bus et pas à vélo. 




Arrivés à El Calafate, nous voulions nous offrir un peu plus de confort et dormir dans une auberge. Après plusieurs tentatives, nous comprenons que c’est malheureusement peine perdu. Tout est plein. L’endroit est très touristique car c’est la porte d’entrée vers le Parque Nacional de los glaciares, dans lequel se trouvent de nombreux glaciers assez accessibles dont le plus connu est le Perito Moreno. Nous plantons donc la tente dans un camping pas très glamour en regrettant nos bivouacs en pleine nature.  Nous passons notre temps à organiser notre trajet vers Buenos Aires. Nous avions initialement pensé le faire en bus mais le prix est très élevé et en plus les vélos ne partiraient pas dans le bus avec nous mais dans un bus cargo. Ils devraient être à Buenos Aires dans « mas o menos » 10 jours. Et le problème c’est bien le « mas o menos ». Nous reprenons un vol vers l’Asie dans 12 jours et donc cette option nous parait un peu risquée. Nous décidons finalement de faire le trajet en avion qui s’avère en fait moins cher, bien moins long (on aurait mis 40h en bus) et au moins nous sommes sûrs d’avoir nos vélos avec nous. La grosse contrainte c’est par contre qu’il faut les démonter et les emballer. Voila donc Sébastien parti arpenter toute la ville pour trouver des cartons à vélo. Bon on n’a pas réussi à trouver de beaux cartons à vélo mais en bricolant un peu nous arrivons à les emballer pas trop mal et cette fois ci, nous ne nous ferons pas avoir sur les dimensions.  Ensuite, il faut aussi organiser le transport de l’aéroport à notre logement à Buenos Aires avec les vélos puis trouver un endroit pour pouvoir garder nos vélos à Buenos Aires. Bref, tout ça pour dire que c’est bien de voyager à vélo quand on est sur les vélos mais quand on doit prendre les transports avec les vélos, ce n'est pas la partie la plus agréable !
Bon, malgré tout ça, on est quand même bien sûr allés voir le Perito Moreno, la raison de notre stop à El Calafate. Et là on en a pris plein les yeux. De tout ce qu’on a vu pendant le voyage, c’est ce que les enfants ont le plus aimé : entendre les craquements du glacier, voir des bouts de glaciers se détacher et tomber dans l’eau 70 mètres plus bas…Impressionnant !









Le lendemain c’est le départ vers Buenos Aires. Nous quittons les montagnes patagoniennes non sans un pincement au cœur. Nous ne regrettons pas d’avoir choisi cette route, cette première partie du voyage fut magnifique.