Un voyage dont on se souviendra !

Enfin des nouvelles !

Nous sommes bien arrivés à destination, lundi soir après un voyage long et un peu éprouvant. On peut dire que l'aventure a commencé dès que nous avons mis les pieds à l'aéroport de Toulouse.
Voire même un peu avant puisque nous avons du faire appel au dernier moment à deux conducteurs supplémentaires car nos cartons de vélos ne rentraient pas comme prévu dans un seul véhicule (merci encore à Emilie, Gérard et Victorien d'avoir fait les taxis !).
Ces cartons de vélos nous auront causé bien du souci jusqu'à l'arrivée à destination finale. Je me rappelle encore d'amis voyageurs à vélos qui nous avaient mis en garde sur la galère de transporter des vélos en avion. Je confirme : nous en avons bavé !!!
Pas de soucis à l'enregistrement à Toulouse mais au moment de déposer nos bagages sur le tapis hors gabarit : gros problème, ils ne passent pas dans la machine à rayons X. Le monsieur nous dit gentiment que si ça ne passe pas, eh bien il faut tout simplement changer les cartons... Ca tombe bien, notre avion part dans 1h, nous avons largement le temps de trouver de nouveaux cartons un dimanche en fin d'après midi et de réemballer tout ça. Bref, premier coup de déprime, les enfants se voient déjà bloqués à Toulouse, le voyage prend fin avant même d'avoir commencé !
Au final, les contrôleurs de Toulouse auront été assez arrangeants. Ils ont ouvert tous les cartons pour faire un contrôle visuel. Ouf nous sommes sauvés et pouvons embarquer tranquillement pour notre vol pour Francfort. Je vous passe les détails de notre transit à Francfort qui était déjà court mais qui raccourci par 1/4 d'heure de retard du 1er vol, nous a obligés à courir dans l'aéroport chargés de toutes nos sacoches. Encore ouf, nous arrivons à la fin de l'embarquement, mais à temps ! Nous pouvons enfin souffler, les enfants sont hyper excités par ce vol dans lequel on va nous servir à manger et où on a des télés individuelles. Tout va bien et nous nous disons que le plus gros des ennuis est passé !
Mais en fait non !
Nous récupérons en effet nos cartons à vélo à Buenos Aires et nouveau souci au moment de nous enregistrer pour notre dernier vol : les cartons ne passent toujours pas dans la machine à rayons X mais cette fois ci les contrôleurs sont moins arrangeants qu'à Toulouse. Si ça ne passe pas dans la machine, ils ne prennent pas et refusent de faire un contrôle visuel. Du coup, après plus d'une heure de palabre avec la compagnie, ils nous proposent soit de reprendre un vol le lendemain en s'arrangeant entre temps pour trouver des cartons plus petits, soit de prendre ce vol en sortant les vélos des cartons et en les emballant dans du film plastique (celui qui est utilisé pour emballer les valises dans les aéroports). Bien sûr, toutes ces négociations nous ont amenés à 1h30 avant le départ du vol. Il ne nous reste donc plus que 30 min pour reconditionner les vélos. Trop risqué de ne les mettre que dans du film, vu l'état des cartons à l'arrivée à Buenos Aires, nos vélos n'arriveraient pas entiers. Nous sortons donc les vélos des cartons en plein milieu de l'aéroport, Seb démonte les roues, nous coupons les cartons pour qu'ils puissent faire la largeur adéquate et faisons emballer le tout dans le fameux film, tout ça en 30 minutes. La compagnie vérifie que cette fois ci ça passe bien dans la machine : c'est bon, on peut s'enregistrer sur le vol. Et bien sur encore ensuite une bonne suée à courir avec nos sacoches dans l'aéroport pour arriver à temps à l'embarquement.

Bref, ce fut du sport, mais nous sommes finalement arrivés à Bariloche avec nos vélos à peu près entiers (juste un peu de casse sur le dérailleur du vélo de Sacha).
Après ce voyage, un peu stressant, les 2 jours de repos prévus avant d'enfourcher nos montures n'auront pas été du luxe.


Et juste une petite remarque pour ceux qui se disent "mais comment se fait il qu'ils avaient des cartons aussi gros" : tout simplement, les compagnies aériennes donnent des dimensions maximales qui ne tiennent pas compte des machines à rayons X !
Nous ne renouvellerons pas l'erreur pour nos prochains trajets !!!

Les cartons en bon état au départ de Toulouse

Les cartons déjà un peu défoncés à l'arrivée à Buenos Aires

A l'arrivée à Bariloche : les "cartons" après notre reconditionnement à Buenos Aires